Retour sur les conseils municipaux...
Conseil Municipal du 26 Mars, finances exsangues et eau trouble, les Saint-Paulois exigent des réponses
Finances de Saint-Paul : une crise financière majeure
Dès 2020, lors de la présentation du premier budget de M. Camilla et son équipe, nous alertions sur l'absence de réalisme des chiffres avancés. Année après année, la situation s'est aggravée, marquée par une explosion incontrôlée des dépenses de fonctionnement et une atonie des investissements. Tout l'inverse de ce qu’il aurait fallu faire.
Malheureusement, nos mises en garde se concrétisent aujourd’hui. Le budget présenté cette année révèle une situation alarmante, compromettant l’avenir financier de la commune et sa capacité d’investissement pour 2026 !
Quelques chiffres édifiants :
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Entre 2019 et 2025, les dépenses de fonctionnement ont bondi de plus de 30 %, tandis que les recettes n’ont progressé que de 11 %.
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En 2025, l’excédent brut (recettes de fonctionnement moins dépenses de fonctionnement) atteint à peine 500 000 €. Or, l’annuité d’emprunt s’élevant à un montant équivalent, il ne reste que… 49 000 € pour investir.
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À titre de comparaison, en 2019, avant l’arrivée de M. Camilla, la capacité d’autofinancement de la commune était de 1,1 million d’euros. Une chute vertigineuse de 96 % en seulement cinq ans !
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Autre conséquence dramatique : la commune se retrouve quasiment incapable d’emprunter à court terme, faute de capacité de remboursement.
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Face à cette crise, quelle est la réponse de l’équipe municipale ? Au lieu d’engager des mesures d’urgence, elle choisit de dilapider un demi-million d’euros dans un projet de repavage. Pire encore, elle prévoit pour 2025 une hausse de 4 % des dépenses de fonctionnement… alors même que les recettes chuteront de 3 % !


Eau potable à Saint-Paul : d’une crise à un scandale
Nous avons ensuite posé une série de questions relatives à la qualité de l’eau et à son coût. Sur ce sujet, le refus de réponse a clairement indiqué le niveau de gêne dans lequel se trouvait M. Camilla dans l’imbroglio qualitatif et tarifaire de l’eau potable à Saint-Paul.
Les récentes révélations sur la contamination de l’eau potable à Saint-Paul sont alarmantes. La presse a rapporté des taux de CVM 500 fois supérieurs à la norme. Face à cette situation, les Saint-Paulois ont réclamé, en vain, des analyses détaillées sur la qualité de leur eau, portant notamment sur la présence de CVM, de PFAS et de perturbateurs endocriniens.
Et quelle réponse ont-ils obtenue de M. Camilla ? Un laconique : « Faites-moi confiance, tout va bien. ». La réaction des habitants ne s’est pas fait attendre : « Nous ne vous faisons plus confiance. Nous voulons des résultats ! »
L’équipe Saint-Paul à cœur suit de près ce dossier et vous tiendra informés des prochaines évolutions.
Mais la qualité de l’eau n’est pas la seule source de mécontentement. L’opacité s’étend aussi aux tarifs :
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Jusqu’à 20 % d’écart sur les prix de l’eau selon les quartiers de Saint-Paul.
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Entre 40 % et 91 % d’augmentation des tarifs délégataire entre 2022 et 2025, selon les niveaux de consommation.
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Aucune grille tarifaire officielle disponible à ce jour, alors que les nouveaux prix sont censés être appliqués depuis le 1er janvier 2025 !
Et ce n’est pas tout. Les Saint-Paulois découvrent que leur maire, M. Camilla, est aussi président du SIEVI, l’organisme ayant confié la gestion de l’eau à un nouveau délégataire dans des conditions tarifaires pour le moins discutables.
Coïncidence troublante : pendant que les prix de l’eau s’envolaient de 40 % à 91 %, la rémunération de M. Camilla au SIEVI a triplé.
La coupe est pleine ! Les habitants exigent transparence et vérité sur la qualité de l’eau et les tarifs appliqués. Car, comme le dit l’adage : « Quand c’est flou, il y a un loup. »
Conseil municipal du 18 décembre 2024, déni de dialogue et absence de vision stratégique
Le dernier conseil municipal s’est déroulé dans un cadre assez habituel, sans véritable surprise. L’ordre du jour ne comportait aucun sujet stratégique majeur, se limitant à des régularisations administratives et comptables, ainsi qu’au renouvellement annuel de certaines décisions.
Nous constatons une intensification du refus de débat de la part de M. Camilla.
Lorsqu’il s’agit de questions touchant directement la vie quotidienne des Saint-Paulois ou les perspectives d’avenir pour la commune, les réponses se font rares.
Trop souvent, le silence ou l’évitement est la seule réponse que nous recevons.
Les points à noter
Régie publicitaire. La municipalité souhaite mettre en place une régie afin de publier de la publicité dans les publications municipales. Compte tenu du nombre de pages concernées, à notre question de savoir qui arbitrerait les publications, M. Camilla nous a répondu que ce serait lui ! La loi encadre strictement ce type de dispositif. Un maire ne peut pas décider seul et de manière arbitraire. Les décisions en matière de publicité dans un magazine municipal doivent respecter plusieurs principes juridiques et éthiques liés au droit public et au fonctionnement des collectivités territoriales en France : principe de neutralité et égalité ; règles de la commande publique et transparence ; compétence du conseil municipal ; risques juridiques en cas d’abus ; respect de la légalité des contenus publicitaires. Nous avons voté contre.
Rapport Social Unique (RSU) : une gestion préoccupante des ressources humaines. En ce qui concerne le Rapport Social Unique (RSU), il s’agit d’un document très intéressant, compilant les principales statistiques sur la gestion des ressources humaines de la commune. Cependant, ce rapport n’a pas été présenté au public, et toute question que nous avons posée à ce sujet a essuyé un refus catégorique de réponse de la part de M. Camilla. Cette attitude est compréhensible, compte tenu du caractère accablant des chiffres qu’il contient.
Des indicateurs alarmants
Absentéisme : 29,3 jours par agent municipal et par an, soit plus du double de la moyenne nationale dans la fonction publique (12 jours).
Accidents de travail : 8 % des agents ont été victimes d’un accident, entraînant en moyenne 23 jours d’arrêt.
Jours de grève : 167 jours recensés en 2023.
Ces chiffres, que nous dénonçons depuis plusieurs années, illustrent l’inefficacité manifeste de la gestion des ressources humaines de la commune. Malgré nos avertissements, nos critiques sont systématiquement perçues comme des attaques envers les agents malades, alors que nous soulignons à chaque fois qu’il s’agit d’un problème de gouvernance.
Une hausse inquiétante des effectifs : les effectifs permanents sont passés de 100 agents fin 2022 à 111 agents permanents et 3 non permanents fin 2023. Cette augmentation pose question, d’autant plus dans un contexte de gestion déjà fragilisée.
Une nécessité d’action
Les résultats de ce rapport doivent être un signal d’alarme pour la municipalité.
Une révision en profondeur de la gestion des ressources humaines est indispensable pour garantir une administration efficace et respectueuse des besoins des agents comme des citoyens.
25 septembre 2024, Un Conseil Municipal de rentrée marqué par des dépenses engagées sans concertation citoyenne et les sanctions des Tribunaux
Une première partie avec des régularisations administratives, comptables et de gestion des ressources humaines marquée par des dépenses prévisionnelles assez conséquentes.
Un seul sujet avec impact financier : la remise à neuf des vestiaires de la police municipale dans le bâtiment où se trouve la poste. Il s'agit essentiellement de travaux de cloisons, plomberie (installation de 2 WC et une douche), installation d'une dizaine d'armoires vestiaires dans un local de 60 mètres carrés environ. Le coût est toutefois significatif puisqu'il est de près de 120 000€
Travaux à l'entrée du village pour 500 000€. La municipalité cherche des subventions mais ne sait pas si elle en aura. Elle a tout de même lancé les travaux. Cela semble un peu léger. Engager un demi-million d'euros de travaux sans aucune idée du financement !
Les villageois et les commerçants seront consultés plus tard. On espère que ce sera avant les travaux !
Web radio. Radio sur internet avec musique, horoscope, météo et des interviews de Saint-Paulois. Coût pour la première année: 17 000€
Nous suivrons avec intérêt les coûts de fonctionnement et l'audience de cette radio. Aucune expression d'élu sur cette radio.
Une deuxième partie où il semble que le déni et le mépris sont devenus légions
La propreté du village et plus principalement des sanitaires a été un grand problème pendant l'été avec notamment l'absence d'entretien le dimanche. Il nous a été répondu que ce n'était pas vrai et que les sanitaires avaient été entretenus tous les jours pendant l'été.
Nous avons rappelé à Mr Camilla sa réponse dans le Nice Matin du 30 juillet: "avoir quelqu'un qui nettoie le dimanche, il faut le trouver et il faut le payer. Ce n'est pas facile".
Il nous a répondu ne pas se souvenir de cette réponse.
Donc Villageois et Commerçants, tout va bien, circulez il n'y a rien à voir !
Le Tribunal Administratif annule la Convention de 2020 pour Favoritisme et non-respect des règles de Concurrence.
M. Camilla nous dit que nous n'avons pas bien lu le jugement et qu'il n'est pas condamné pour favoritisme. Voilà les termes du jugement : «.. une volonté de la personne publique de favoriser un candidat et a affecté gravement la légalité du choix de l’administration. » et " la commune a entendu privilégier la société bénéficiaire de l’autorisation au détriment de la société requérante". En français, cela s’appelle un délit de favoritisme.
Les Saint-Paulois pourront d'ailleurs juger par eux-mêmes puisque nous allons publier les jugements in extenso.
Le Tribunal condamne M. Camilla à 4000€ d’indemnités.
Procès en diffamation contre Corinne Paolini et une autre de nos colistières perdu en première instance, en appel et définitivement en cassation par Mr Camilla. Il explique que comme il a été accusé de "violence" et de "corruption", il s'est défendu jusqu'au bout. Nous n'avons pas bien compris sa réponse car ces deux termes ne figurent nulle part ni dans le tract incriminé, ni dans sa plainte. Seul le terme de Clientélisme en période électorale faisant l’objet de cette poursuite et a été rejeté par le Tribunal.
Par ailleurs, M. Camilla a compris que nous faisions de l'humour quand nous lui suggérions de présenter des excuses publiques pour avoir injustement accusé et sali deux personnes pendant 4 ans et demi. Ce n'était pas de l'humour Mr Camilla, c'est ce qu'on appelle le respect des personnes et le savoir-vivre. Nous devons en avoir une vision bien différente.